PLATEFORME CITOYENNE JUSTICE ET VERITE

20 ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ENGAGEES DANS LE PROCESSUS DE JUSTICE TRANSITIONNELLE AU TOGO

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Photo de famille des Volontaires de la Paix de la PCJV
Opérationnalisation du Mécanisme d'Alerte Précoce avec l'appui de l'Union Europénne, lors de la Présidentielle de 2015 au Togo
Débat public sur le Processus de Réconcilation en lien avec la Décentralisation
Activité organisée par la PCJV en 2016-Vue partielle des participants
Personnes Ressources lors du Forum National sur le Processus de Justice Transitionnelle en 2014
La PCJV est la cheville ouvrière de cette activité

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Phase d'Indemnisation des victimes non vulnérables de 2005 au Togo: La PCJV s’en réjouit et encourage le HCRRUN

L’attente quoique longue des victimes de violations des droits humains, listées dans le rapport de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), est en train de porter ses fruits. Elles étaient au nombre de 137 victimes vulnérables mais seules 96 en plus de 11 victimes dites spéciales, ont été prises en charge sur le plan psycho-médical et ont été indemnisés durant la première phase.

 

Pour cette deuxième période qui a débuté le 20 Mars 2018, la journée a commencé avec des échanges et des explications entre les victimes convoquées pour l’occasion et les personnes ressources du HCRRUN. Les discussions permettaient à tous de mieux comprendre le bienfondé de l’action, afin que nul ne soit frustré même après réception des montants des indemnisations, qui reste pour le moins confidentiels et relatifs selon les préjudices subis.

Etaient aussi présents aux séances, des huissiers de justice devant vérifier les identités des victimes ou des ayants droits, et aussi authentifier tous les documents devant attester des fonds reçus, pour les archives de l’institution.

Cette phase qui devra s’achever le vendredi 23 Mars, entend indemniser cent (100) victimes dont les noms se retrouvent sur les listes officielles publiées par le HCRRUN ou leurs ayants droits. «… Nous prendrons ce qu’ils voudraient bien nous remettre, car les préjudices ne peuvent être quantifiables, afin de recommencer une nouvelle vie, et fermer définitivement ces pages sombres de notre vie, nous remercions le HCRRUN de s’être rappelé de nous… » a déclaré Mme Ayélé, une des victimes dont l’identité a été changé pour des raisons de sécurité et de protection.

La Plateforme Citoyenne Justice et Vérité qui était sur les lieux à travers son équipe de communication, a pu s’assurer de l’effectivité de ladite phase, et ne peut qu’encourager l’institution qui ne ménage aucun effort pour apaiser le cœur de ces victimes, qui ont subi les affres des nombreuses crises socio-politiques qui ont émaillées l’histoire du Togo.

Le processus de Justice Transitionnelle du Togo, bon an mal an, suit son cours et la PCJV ne peut que s’en réjouir.

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