PLATEFORME CITOYENNE JUSTICE ET VERITE

20 ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ENGAGEES DANS LE PROCESSUS DE JUSTICE TRANSITIONNELLE AU TOGO

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Photo de famille des Volontaires de la Paix de la PCJV
Opérationnalisation du Mécanisme d'Alerte Précoce avec l'appui de l'Union Europénne, lors de la Présidentielle de 2015 au Togo
Débat public sur le Processus de Réconcilation en lien avec la Décentralisation
Activité organisée par la PCJV en 2016-Vue partielle des participants
Personnes Ressources lors du Forum National sur le Processus de Justice Transitionnelle en 2014
La PCJV est la cheville ouvrière de cette activité

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Monitoring des violences et violations des droits de l’Homme liées à la présidentielle du 25 avril 2015 au Togo : LE RAPPORT DU CACIT/PCJV PUBLIE !

Le mercredi 15 juillet 2015, à l’hôtel Eda Oba à Lomé, le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) et la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV) ont publié le rapport de leur conjointe mission d’observation des violences et violations des droits de l’Homme couvrant la période pré, pendant et post-électoraled’avril 2015 au Togo. C’était au cours d’une conférence de presse à laquelle ont pris part d’imminentes personnalités représentants d’institutions internationales et nationales, de la société civile togolaise et des médias.

Dans son programme de « Prévention et gestion des conflits en période électorale » le CACIT/PCJV a initié et opérationnalisé de février à juillet 2015, un mécanisme d’alerte précoce (MAP) dont l’objectif était de prévenir et/ou de gérer les situations de violences et de violations de droits de l’homme durant les différentes phases du processus électoral.

Selon ce rapport, pour rendre ce mécanisme actif, divers acteurs dont 10 analystes, 17 coordinateurs régionaux et 180 volontaires de la paix coiffés par une coordination  ont été formés et déployés dans 14 villes des six régions du pays. Du travail de ce dispositif, en est sorti selon le rapport présenté par André Kangni AFANOU, Directeur exécutif du CACIT et Secrétaire exécutif de la PCJV, « au total, plus de six cents (600) incidents dont cent onze (111) le jour du scrutin ». Toujours selon le rapport, le MAP a classé les violences et violations des droits de l’Homme répertoriées en 3 types à savoir les violences physiques, verbales et psychologiques. Parlant des violences verbales il a été spécifié que 13% sont commis par des responsables des partis politiques et  80% par les militants.

Ce rapport a permis au fond de savoir que les types de réponses apportées par le mécanisme étaient la sensibilisation, la médiation et l’assistance.

Entre autres actions du mécanisme le rapport a fait écho des diners-débats avec différents acteurs et de la plus grande innovation à l’actif de cette organisation ; c’est bien des débats publics dont on parle avec les principaux acteurs qu’étaient les candidats à la présidentielleou leurs représentants, des panélistes et des citoyens présents qui ne voulaient pas se faire compter l’évènement.

 « Ces élections ont été des élections apaisées, mais des élections apaisées ne veulent pas dire que tout a été blanc et qu’il faut tourner la page (...) » disait Spéro Kodjo MAHOULE, Président du CACIT. Selon ce dernier, à l’issu des échanges qui ont suivi la présentation du rapport, un certain nombre de recommandations ont été formulées à l’endroit des différents acteurs impliqués dans le processus électoral notamment le gouvernement, les institutions publiques, la communauté internationale et les OSC. Il s’agit entre autres recommandations de la mise en place d’une CENI technique, la sensibilisation des militants des partis politiques, le dépouillement public des votes, le respect du délai de campagne et la synergie des OSC dans l’accompagnement des processus électoraux.

 

 

     Jean-Serge Abiola SABI

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